Cet or jaune, pourrait être recueilli dans les parcs et jardins publics
pour servir de matière première à engrais pour les jardins partagés.
Attention, il ne s'agit pas d'uriner directement sur les plantes car l'urine est un bon engrais à condition de la diluer de 10 à 20 fois son volume d'eau pour éviter la brûlure des racines. [...]
L'épanchement d'urine dans l'espace public peut être vu sous l'angle
thématique de la propreté, des toilettes publiques et des sanisettes.
Mais avec une approche globale, ce problème peut devenir l'argument
déclencheur du développement des espaces verts. D'un côté il existe cet
enjeu de salubrité publique (ou plutôt de malpropreté car uniquement
visuelle et olfactive, l'urine étant stérile) et de l'autre côté, sans
rapport (quoi que), une aspiration à plus d'espaces verts urbains sans
parler de leur accès ou des jardins partagés. A noter que ces deux
questions disjointes cependant toutes deux posées par la problématique
de la densité urbaines se trouvent rassemblées par l'enjeu de santé
publique. Cet or jaune, pourrait être recueilli dans les parcs et
jardins publics pour servir de matière première à engrais pour les
jardins partagés. Ainsi pour répondre au problème des épanchements
d'urine dans les rues, il est possible de développer les parcs et
jardins. Avec la même solution à un problème, on répond en plus à un
autre problème. Le développement des toilettes sèches publiques dans les
parcs et jardins multiplient le nombre de points d'épanchement autorisé
ainsi que le nombre d'espaces verts de proximité, intègre la question
du traitement des déchets organiques et sa soutenabilité, l'augmentation
des jardins partagés et le déploiement de l'agriculture urbaine avec
les vergers et potagers urbains.
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