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samedi 10 janvier 2015

Epanchements d'urine dans l'espace public: Approche globale de la problématique

Cet or jaune, pourrait être recueilli dans les parcs et jardins publics pour servir de matière première à engrais pour les jardins partagés. Attention, il ne s'agit pas d'uriner directement sur les plantes car l'urine est un bon engrais à condition de la diluer de 10 à 20 fois son volume d'eau pour éviter la brûlure des racines.  [...]

L'épanchement d'urine dans l'espace public peut être vu sous l'angle thématique de la propreté, des toilettes publiques et des sanisettes. Mais avec une approche globale, ce problème peut devenir l'argument déclencheur du développement des espaces verts. D'un côté il existe cet enjeu de salubrité publique (ou plutôt de malpropreté car uniquement visuelle et olfactive, l'urine étant stérile) et de l'autre côté, sans rapport (quoi que), une aspiration à plus d'espaces verts urbains sans parler de leur accès ou des jardins partagés. A noter que ces deux questions disjointes cependant toutes deux posées par la problématique de la densité urbaines se trouvent rassemblées par l'enjeu de santé publique. Cet or jaune, pourrait être recueilli dans les parcs et jardins publics pour servir de matière première à engrais pour les jardins partagés. Ainsi pour répondre au problème des épanchements d'urine dans les rues, il est possible de développer les parcs et jardins. Avec la même solution à un problème, on répond en plus à un autre problème. Le développement des toilettes sèches publiques dans les parcs et jardins multiplient le nombre de points d'épanchement autorisé ainsi que le nombre d'espaces verts de proximité, intègre la question du traitement des déchets organiques et sa soutenabilité, l'augmentation des jardins partagés et le déploiement de l'agriculture urbaine avec les vergers et potagers urbains. 

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